. « Lumières : Carte blanche à Christian Lacroix » au Musée Cognacq-Jay :
Connu pour son travail régulier auprès des institutions muséales, Christian Lacroix a accepté le double défi de renouveler le « fil rouge » des ambiances de visite du Musée Cognacq-Jay - qui abrite les collections de la Ville de Paris dédiée au XVIIIe siècle - tout en travaillant sur une thématique chère à son approche artistique : le costume.
Théâtral, scénique et comique, le nouvel accrochage du Musée Cognacq-Jay que l’artiste-commissaire met en lumière évoque la pérennité de ce goût pour le XVIIIe. La confrontation des œuvres textiles - issues principalement des collections du Palais Galliera - et du fonds du musée Cognacq-Jay ancré dans la période, trouve écho auprès d’installations contemporaines sélectionnées pour leur proximité avec le siècle des Lumières.
Les pièces prêtées :
Costume d’Arlequin, milieu XVIIIe siècle
Costume de Colombine, XVIIIe siècle
Habit, gilet et culotte, 1784-1794
Robe à la française, 1740-1755
Robe à la française, 1730-1740
Robe à la française, 1720-1760
Habit d'enfant, 1790-1800
Habit remanié, 1750/1900
Habit de danse, XVIIIe siècle
Robe à la française , vers 1750-1760
Robe, 1890-1895
2 cuirasses, costumes de sène, 2e moitié du XVIIIe siècle
Gilet "Voltaire et Rousseau", vers 1785-1790
Eventail plié "Le collier de la Reine", vers 1785
Eventail brisé "Joueuse de mandoline dans un parc",1775-1780
Eventail plié double cabriolet, vers 1750
Eventail plié "Renaud et Armide", vers 1730
Eventail plié "Les fables de la Fontaine", vers 1750
Paire de souliers, vers 1720
Paire de souliers, 1780-1790
Pochette "Le corbeau et le renard", 1789-1800
Réticule "Un même penchant nous unit", 1780-1790
2 paires de jarretières, 1780-1790
Gravures du Cabinet des Modes : "Fauteuil et deux silhouettes", 11 juin 1789 ; "Lanterne", 21 mars 1789 ; "5 chapeaux", 20 décembre 1787 ; "Sofa vert3, 21 juin 1789 ; "Fauteuil, deux coiffures et une silhouette", 11 août 1789 ; "Double guéridon porte-partition", 21 septembre 1789 ; "Fontaine à thé", 1er mai 1789
Estampes Costumes français, vers 1780 : "Robe à la polonaise" ; "Bourgeoise aisée"
. « Sonia Delaunay, les couleurs de l'abstraction » au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris :
Cette rétrospective s’attache à montrer l’originalité de l’œuvre protéiforme de Sonia Delaunay, une œuvre abondante, profondément inscrite dans son époque et marquée par de constants aller et retour entre ses domaines de prédilections : peinture, arts graphiques, arts appliqués. Ainsi, le travail de Sonia Delaunay comprend des tissus imprimés, des livres d'artistes, des robes de haute couture dont la célèbre robe de Nancy Cunard. Cette exposition présente donc un grand nombre de pièces : reliures, tissus, tapisseries, dessins, peintures et vêtements mis en regard en suivant un parcours chronologique de la belle époque aux années 1970. Des reconstitutions (vitrine simultanée, salon du boulevard Malesherbes) et un important appareil documentaire (photographies et archives) viennent compléter cette rétrospective.
Sonia Delaunay fait entrer les couleurs dans la vie, et c'est d’ailleurs vers la mode que l’artiste va surtout appliquer le résultat de ses recherches en peinture. « La mode [est] une tribune extraordinaire pour faire passer dans le public un certain nombre de vérités primordiales, de novations », écrit Sonia Delaunay dans son Journal en 1946. En 1924, l’artiste installe l’atelier Simultané, dédié à la création textile, au cœur de son appartement, où elle y emploie des ouvrières russes pour recopier ses projets pour tissus, dessiner et confectionner ses modèles, tricoter des articles en maille, broder des écharpes et des manteaux en laine. En mars 1925, elle inaugure sa propre enseigne, la maison Sonia ou Sonia Delaunay, au sein de laquelle sont proposés à la vente les articles fabriqués par l’atelier. Les échantillons de tissus et les vêtements, plus rares, qui subsistent de cette aventure commerciale, complétés par les dessins de mode, un film en couleurs, les photographies et leur diffusion dans la presse, témoignent de l’extraordinaire diversité des articles présentés à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, comme des « modèles d’art ».
Les pièces prêtées :
Manteau, 1926-1927
Veste Arlequin, 1928
Échantillon de tissus, 1925
Veste d’intérieur portée par Jean Coutrot, 1928
Veste, 1928
Écharpe à poches et bonnet assorti, 1928
Sac, 1928
2 bonnets d’automobiliste, 1924-1928
En savoir + :
Lumières : Carte blanche à Christian Lacroix
Du 19 Novembre 2014 au 19 avril 2015 au Musée Cognacq-Jay
www.museecognacqjay.paris.fr
Sonia Delaunay, les couleurs de l’abstraction
Du 17 octobre 2014 au 22 février 2015 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
www.mam.paris.fr












